We Future. Depuis 150 ans.

C’est sous cette devise qu’est placé  l’anniversaire de Blumer Lehmann. En effet, les idées visionnaires autour du bois et la capacité à sortir des sentiers battus animent depuis toujours les personnes qui évoluent dans et autour de notre entreprise. Racontées sous différents angles, notre histoire et les histoires montrent ce qui nous anime, nous fait avancer et nous caractérise depuis 150 ans.

We Excursions

Depuis 150 ans, nous nous concentrons sur ce que nous faisons le mieux: le bois sous toutes ses formes et dans toutes ses possibilités de transformation. Nous avons laissé des traces visibles. Nous vous invitons à découvrir celles de nos projets les plus passionnants.

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We Souhaits

Que souhaitez-vous pour nous à l’occasion de cet anniversaire ou pour vous-même à l’avenir? Quelles sont vos visions du bois? Vos souhaits, idées et suggestions sont les bienvenus!

Eure lange Tradition über eineinhalb Jahrhunderte ist beeindruckend–geformt durch Fleiss, engagierte Mitarbeiter und kluge Entscheidungen. Möge Holz euch auch in Zukunft Beständigkeit, Erfolg und Freude schenken. Alles Gute für die nächsten 150 Jahre

Pascal Steiner / ARBOR AG

Gesundheit für Mensch und Baum

Brönnimann Beat

Liebe Kathi und ganzes Team Ganz herzliche Gratulation zum heutigen 150-Jahrejubiläum. Eine einmalige Familiengeschichte welche seinesgleichen sucht! Ich wünsche euch für die Zukunft viel Kraft und Energie um weiterhin so erfolgreich zu sein!

Erich Brühwiler (Brühwiler AG)

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Eigenen Wunsch erfassen

We Souhaits

Que souhaitez-vous pour nous à l’occasion de cet anniversaire ou pour vous-même à l’avenir? Quelles sont vos visions du bois? Vos souhaits, idées et suggestions sont les bienvenus!

Eure lange Tradition über eineinhalb Jahrhunderte ist beeindruckend–geformt durch Fleiss, engagierte Mitarbeiter und kluge Entscheidungen. Möge Holz euch auch in Zukunft Beständigkeit, Erfolg und Freude schenken. Alles Gute für die nächsten 150 Jahre

Pascal Steiner / ARBOR AG

Gesundheit für Mensch und Baum

Brönnimann Beat

Liebe Kathi und ganzes Team Ganz herzliche Gratulation zum heutigen 150-Jahrejubiläum. Eine einmalige Familiengeschichte welche seinesgleichen sucht! Ich wünsche euch für die Zukunft viel Kraft und Energie um weiterhin so erfolgreich zu sein!

Erich Brühwiler (Brühwiler AG)

Eure 150-jährige Geschichte ist beeindruckend – geprägt von harter Arbeit, loyalen Mitarbeitern und weitsichtigen Entscheidungen. Möge euch der Baustoff Holz auch in den nächsten 150 Jahren Freude, Erfolg und Stabilität bringen. Viel Glück

Jon Manoel

Innovation, Technik und die digitale Welt mit dem Rohstoff Holz weiter voran treiben. Zusammen neues entdecken, zusammen wachsen, mit einem lächeln im Gesicht und Freude bei unserem Tun.

Marco Scherrer

Ich wünsche mir viele Inspirationen und Anregungen für die nächsten 150 Jahre.

Katharina Lehmann

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We Histoire

  • timeline-1875

    Fondation – avec de l’eau et de l’audace

    Vers 1875, Leonhard Lehmann I s’installe à l’Erlenhof avec son épouse enceinte et leur fille d’un an, Carolina. Il y pose la première pierre de l’actuelle société Blumer Lehmann.

    1875
  • timeline-1904

    Une union pour la vie et pour l’entreprise

    En 1904, le fils aîné de Leonhard Lehmann I, Leonhard Lehmann II (1875 – 1961), épouse Martina Eilinger (1877 – 1962) de Waldkirch. Ce mariage rapproche encore plus les familles Lehmann et Eilinger. Véritable amour ou non, une chose est sûre, les liens familiaux s’avèrent également judicieux sur le plan professionnel: les Lehmann possèdent une scierie en plein essor, les Eilinger une menuiserie florissante.

    1904
  • timeline-1927

    Annexion d’une menuiserie

    «Mon père et ma mère ont toujours songé à relier une menuiserie à la scierie existante, afin que les produits débités de la scierie puissent être transformés et assemblés en bois de construction fini», écrit Leonhard Lehmann III (1905 – 1995) dans ses mémoires. «C’est pourquoi mes parents ont considéré que la meilleure solution serait que j’apprenne le métier de charpentier. En 1922, j’ai commencé mon apprentissage chez Otto Eilinger à Niederhelfenschwil.»

    1927
  • timeline-1935

    La troisième génération prend la relève

    Comme son grand-père, Leonhard III trouve la femme de sa vie dans l’Erlenmühle tout proche. Le couple se marie le 11 février 1935 et emménage dans le nouveau bâtiment à l’Erlenhof. Neuf mois plus tard, le 20 novembre 1935, naît le prochain descendant, Leonhard IV.

    «Bubi voit la lumière du jour», note sa mère Martha de manière brève et concise dans l’agenda. À la suite du mariage, la scierie et la menuiserie sont transmises à Leonhard Lehmann III, l’aîné de la famille, comme c’est l’usage chez les Lehmann.

    1935
  • timeline-1939

    Mobilisation générale

    Lorsque l’Allemagne nazie déclenche la Seconde Guerre mondiale en envahissant la Pologne le 1er septembre 1939, le Conseil fédéral suisse ordonne la mobilisation générale.

    1939
  • 1939-1945-geschichte-kriegsjahre-blumer-lehmann

    Années de guerre

    Durant les années de guerre, Martha Lehmann continue de gérer l’entreprise au ralenti avec l’aide d’un valet et de collaborateurs temporairement libérés du service militaire. En raison du rationnement de l’essence, le tracteur Hürlimann reste la plupart du temps inutilisé dans la grange.

    1939 – 1945
  • Vue aérienne d’Erlenhof en 1950

    Nouvelle construction de la scierie

    Les cloches de la paix, qui retentissent dans toute la Suisse le 8 mai 1945, ne sont sans doute pas audibles sur l’Erlenhof, cet endroit isolé. Néanmoins, le soulagement – et l’espoir! – sont certainement immenses. Dès l’automne 1945, l’ancienne scierie, qui avait déjà atteint ses limites de capacité avant la guerre, est démolie et

    1945
  • timeline-1950

    Une Jeep Willys à l’Erlenhof

    La Jeep Willys est la grande fierté de Leonhard Lehmann IV. À l’âge de 15 ans, il est autorisé à assister à la vente aux enchères militaire à Bâle, où cette légendaire voiture tout-terrain est achetée. Et ce n’est pas tout:

    1950
  • Schloss Oberberg 1958

    Château d’Oberberg

    Le 27 octobre 1955, le plus ancien bâtiment de Gossau, le château d’Oberberg, est ravagé par les flammes. Grâce à une collecte de dons et au soutien des entreprises locales, il est reconstruit en trois ans.

    1958
  • Photo de Leonhard et Marta Lehmann avec leurs sept enfants

    Fondation de la société Leonhard Lehmann AG

    Dans le cadre de la planification de la succession, Leonhard et Martha Lehmann transforment en 1959 leur entreprise familiale en une société anonyme nommée Leonhard Lehmann AG. Cela permet de répartir les parts de l’entreprise entre les héritiers et de les vendre.

    1959
  • Trois photos anciennes de l’entreprise de construction en bois Scheiwiler à Edliswil de l’intérieur et de l’extérieur

    Approfondissement du savoir-faire artisanal

    Première initiative audacieuse des nouveaux dirigeants de l’Erlenhof, Leonhard et Ruedi Lehmann: ils rachètent une entreprise de construction en bois à Edliswil et y délocalisent également la menuiserie.

    1960
  • 1963-hochkonjunktur-autobahn-blumer-lehmann

    Boom économique et construction d’autoroutes

    L’automobilisation de la société est un signe visible de la prospérité croissante de l’après-guerre. Entre 1950 et 1970, le nombre de voitures en Suisse passe de 150 000 à plus d’un million.

    1963
  • 1963-geschichte-scheune-in-serie-blumer-lehmann

    Des granges standardisées fabriquées en série

    Leonhard Lehmann III s’était déjà spécialisé dans la construction de granges. Partout dans le pays, on reconnaît ses constructions à leurs pignons à redents. Ses fils commencent alors à «industrialiser» la construction agricole.

    1963
  • 1965-geschichte-investitionsschub-blumer-lehmann

    Poussée d’investissement

    Au milieu des années 1960, Leonhard et Ruedi Lehmann demandent à un ingénieur-conseil allemand de passer leur entreprise au crible. Sa principale critique: le manque de mécanisation.

    1965
  • 1974-geschichte-vater-sohn-ledergerber-blumer-lehmann

    Artisanat et sens des affaires

    Depuis 1945, Otto Ledergerber, le frère de Martha Lehmann-Ledergerber, est le directeur financier officieux de l’Erlenhof. À partir de 1966, son fils Magnus vient lui prêter main-forte. Il suit d’abord une formation de charpentier, puis prend place dans le bureau, juste en face de son père.

    1974
  • 1975-geschichte-belegschaft-blumer-lehmann

    La cohésion depuis 100 ans

    C’est sur fond de première crise économique de l’après-guerre, la crise pétrolière, que la société Leonhard Lehmann AG fête ses 100 ans. Elle compte désormais 80 employés, dont beaucoup sont fidèles à l’entreprise familiale depuis des décennies.

    1975
  • 1985-geschichte-henessenmuehle-blumer-lehmann

    Une question d’honneur: la reconstruction du Henessenmühle

    Le 23 février 1985, le Henessenmühle, mentionné pour la première fois dans un document datant du XVe siècle, est ravagé par les flammes. Seulement dix mois plus tard, il renaît de ses cendres dans toute sa splendeur.

    1985
  • 1986-geschichte-saentispark-lignum-blumer-lehmann

    La construction en bois entre dans une nouvelle ère

    En 1984, à Abtwil (SG), débutent les travaux de construction de l’un des bâtiments en bois les plus spectaculaires de Suisse à l’époque: le centre commercial et de loisirs Säntispark.

    1986
  • 1986-geschichte-neustrukturierung-blumer-lehmann

    Scission de la société Leonhard Lehmann AG

    Au milieu des années 1980, des divergences surgissent au sein de la direction de l’entreprise, si bien que les deux frères Leonhard et Ruedi décident d’un commun accord de scinder leur entreprise.

    1986
  • Article paru dans le journal Ostschweiz en octobre 1992: «La scierie Lehmann suit le rythme de l’ère informatique»

    L’ordinateur à la conquête de l’Erlenhof

    Plus d’un siècle après la force hydraulique, c’est au tour de l’informatique de faire son entrée triomphale, y compris à l’Erlenhof, où l’artisanat est prédominant. En 1988, l’un des premiers centres d’usinage automatique de Suisse est livré à l’Erlenhof:

    1988
  • Photo assez ancienne d’un camion Beniwood qui décharge sa cargaison de copeaux d’écorce

    Halle de valorisation des écorces Beniwood AG

    Beniwood AG s’installe dans la partie sud du site de l’Erlenhof. Beni Gmünder, le fondateur de l’entreprise, a l’idée de transformer en briquettes les écorces provenant de son installation d’écorçage mobile et de la scierie.

    1995
  • 1996-geschichte-schlag-der-alle-trifft-blumer-lehmann

    Un accident qui frappe tout le monde

    Le 25 mai 1996, le chef d’entreprise Leonhard Lehmann est victime d’un accident vasculaire cérébral. Bien qu’il survive et que son esprit vif soit préservé, il est hors de question qu’il continue à diriger l’entreprise. Pour la première fois de son histoire, l’entreprise familiale des Lehmann est confrontée à une question existentielle: que faire?

    1996
  • 1996-geschichte-katharina-lehmann-uebernimmt-blumer-lehmann

    La cinquième génération prend la relève

    L’accident vasculaire cérébral du patron prend l’entreprise au dépourvu. Confiante de ne pas avoir à prendre de décisions toute seule, Katharina Lehmann, âgée de 24 ans, déclare: «Je prends la relève.»

    1996
  • 1996-geschichte-uebernahme-blumer-elementtechnik-ag-blumer-lehmann

    Reprise de Blumer Elementtechnik AG

    En tant que dirigeants de PME, Leonhard Lehmann et Hermann Blumer sont confrontés à des défis similaires, à savoir un capital limité et des besoins d’investissement élevés.

    1996
  • 2000-geschichte-silobau-one-man-show-blumer-lehmann

    La construction de silos comme nouveau domaine d’activité

    La construction de silos est un marché de niche et la concurrence allemande est féroce. Cela pousse Jakob Frischknecht, de la petite entreprise de construction de silos Schmid à Wattwil, à chercher un partenaire solide et il finit par trouver l’Erlenhof.

    2000
  • Bâtiment Trilogie à l’Expo de Neuchâtel

    Internationalisation

    La première présence internationale de Blumer Lehmann à l’Expo 2000 de Hanovre est encore éclipsée par le célèbre «Corps Sonore» de Peter Zumthor. Cela n’empêche pas Blumer Lehmann de démontrer son savoir-faire en matière de construction en bois avec quelques-uns des onze complexes multiservices modulaires.

    2002
  • 2004-geschichte-katastrophenjahr-blumer-lehmann

    Une année catastrophique

    Un incendie s’était déjà déclaré en 2003 à l’atelier de rabotage de l’Erlenhof. Un an plus tard, c’est l’usine de granulés qui est la proie des flammes. Deux événements de ce calibre poussent une entreprise familiale comme Blumer Lehmann à ses limites financières.

    2004
  • 2004-geschichte-holzkoepfe-kanti-wil-blumer-lehmann

    Des constructions en bois exigeantes

    Lorsque les cantons de Saint-Gall et de Thurgovie lancent un concours d’architecture pour la nouvelle école cantonale de Wil, ils souhaitent une construction en bois. Un choix audacieux pour une école qui devra accueillir 600 élèves.

    2004
  • 2005-wey-uebernahme-blumer-lehmann

    Un élément de plus

    En 2005, Blumer Lehmann reprend la société Wey Modulbau AG à Villmergen et acquiert ainsi d’un seul coup un important savoir-faire dans le domaine de la construction modulaire.

    2005
  • 2007-geschichte-sterzing-italien-siloanlage-blumer-lehmann

    Sterzing IT: le plus grand ensemble de silos d’Europe

    L’effondrement malheureux d’un silo en 2004 n’entame guère la confiance dans la construction de silos de Blumer Lehmann. Après plusieurs projets menés à bien dans la région DACH, Blumer Lehmann pose en 2007 de nouveaux jalons dans la construction de silos à Sterzing, dans le Tyrol du Sud:

    2007
  • 2008-geschichte-entering-shigeru-ban-blumer-lehmann

    L’architecture en bois prend de nouvelles formes

    C’est une chance pour Blumer Lehmann qu’à Tokyo, un architecte de génie se consacre entièrement au bois: il s’agit de Shigeru Ban. En 2008, il construit en Corée du Sud le célèbre clubhouse du Haesley Nine Bridges Golf, qui marque la première collaboration entre Shigeru Ban et Blumer Lehmann.

    2008
  • 2008-geschichte-hobelwerk-auf-sparflamme-blumer-lehmann

    Développement de l’industrie du bois

    Depuis l’incendie de 2003, le personnel de l’atelier de rabotage de Blumer Lehmann travaille dans des locaux provisoires. Néanmoins, tout indique que l’industrie du bois est en plein essor.

    2008
  • 2009-geschichte-tamina-therme-blumer-lehmann

    Une forêt de poteaux: Tamina Therme à Bad Ragaz

    Enfin un peu de calme: c’est ce que recherchent les clientes et les clients de l’espace thermal Tamina Therme du prestigieux Grand Resort de Bad Ragaz. Et c’est aussi sur ce besoin qu’est axée l’architecture épurée et lumineuse des thermes.

    2009
  • Photo de nuit du bâtiment illuminé de la centrale électrique à l’Erlenhof

    Autosuffisance énergétique

    La croissance requiert de l’énergie. Cela vaut notamment pour la production de granulés de la société Beniwood AG, qui produit aujourd’hui près de 10 000 tonnes de granulés à partir de résidus de bois de la société Blumer Lehmann.

    2010
  • 2011-geschichte-silobau-eigenstaendig-blumer-lehmann

    La construction de silos devient une offre complète

    En 2011, la division Construction de silos de Blumer Lehmann devient indépendante sur le plan juridique et dans sa gamme de prestations. Elle dispose de son propre personnel, de structures de vente internationales et d’un site en Allemagne, d’abord à Untermeitingen, puis à Klosterlechfeld.

    2011
  • Construction modulaire en bois avec des modules en bois standardisés, avantageux en termes de coûts et personnalisables.

    Des salles de classe volantes

    Depuis la fin des années 1990, Zurich affiche une croissance fulgurante: rien qu’entre 2000 et 2023, la population a augmenté de plus de 85 000 habitants. Toutefois, la construction d’écoles est à la traîne par rapport à la construction de logements.

    2012
  • 2013-geschichte-lehmann-pellets-gruendung-blumer-lehmann

    Le cycle du bois est bouclé

    Blumer Lehmann reprend Beniwood AG. La nouvelle division Lehmann Pellets AG transforme tous les résidus de bois (copeaux de sciage et de rabotage, écorces) en sources de chaleur neutres en CO2 (granulés de bois et briquettes d’écorce) ou en chaleur et électricité dans la nouvelle centrale.

    2013
  • Vue de l’ensemble du bâtiment de bureaux Tamedia en soirée. Le bâtiment est éclairé.

    Une construction en bois au cœur de la ville

    Le projet suivant réalisé en collaboration entre l’architecte Shigeru Ban, Hermann Blumer et Blumer Lehmann porte sur l’immeuble de bureaux de TA-Media en plein centre-ville de Zurich.

    2013
  • 2015-geschichte-freiform-blumer-lehmann

    Les formes libres comme discipline reine

    Les formes libres ne s’orientent pas sur des normes et des standards, mais sur les projets des architectes. En 2014, Blumer Lehmann regroupe ses compétences dans le domaine des formes libres au sein de la société Timber Code AG, qui dispose de sa propre halle de montage dans la Bischofszellerstrasse à Gossau, ainsi que d’une fraiseuse high-tech TW-Mill de Techno-Wood qui permet de fraiser du bois brut dont les dimensions peuvent atteindre 27 × 5,5 × 1,35 mètres pour en faire des éléments de construction aux formes géométriques ultracomplexes.

    2015
  • La construction moderne en bois est située au milieu de la nature et offre une atmosphère relaxante.

    Les constructions résidentielles en bois prennent de l’ampleur

    Grâce aux nouvelles réglementations en matière de construction, les bâtiments en bois sont de plus en plus grands, et même dans le secteur résidentiel on voit apparaître de grands lotissements en bois.

    2015
  • Vue générale du Kobesenmühle classé au milieu de la campagne

    Protection du patrimoine: rénovation respectueuse du moulin de Kobesen

    En 2015, lorsqu’il s’agit de rénover dans le respect du patrimoine le moulin de Kobesen, construit en 1698 et classé monument historique, Blumer Lehmann remporte le marché pour les travaux de construction en bois.

    2015
  • La construction spéciale du Théâtre de Vidy à Lausanne fait penser à un pliage d’origami en bois.

    Recherche appliquée

    «L’édifice se dresse dans la prairie comme un soufflet d’accordéon déplié.» Cette comparaison faite par une journaliste convient bien à l’extension du Théâtre de Vidy à Lausanne, conçue par l’architecte Yves Weinand comme une structure plissée.

    2017
  • Véhicule de formule E sur la ligne des stands. En arrière-plan, un panneau publicitaire bleu.

    Une vitesse maximale, mais écologique svp

    En 2018, Blumer Lehmann construit à Zurich, dans des conditions extrêmes, l’espace d’hospitalité de trois étages pouvant accueillir 1800 personnes pour la première course de Formule E se déroulant à Zurich.

    2018
  • Vue de l’impressionnante ossature grillagée en bois de l’immeuble de bureaux Swatch

    De nouvelles dimensions dans la construction en bois

    Grâce à une planification paramétrique et à une production, une logistique et un montage de haute précision, l’un des bâtiments les plus spectaculaires de Suisse voit le jour: le siège social de Swatch à Bienne, une construction en bois aux formes libres.

    2019
  • La plus grande installation de silos modulaires en bois avec un volume de stockage de 2'300m3 de sel à Coire

    La beauté insoupçonnée des silos

    Blumer Lehmann est capable de concevoir des silos, des constructions modulaires, des installations complètes et des systèmes d’automatisation. En additionnant toutes ces compétences, on obtient une installation de silo modulaire entièrement automatisée.

    2019
  • Standorte Blumer Lehmann

    En route pour l’étranger

    Et si Blumer Lehmann se considérait comme une entreprise internationale, avec des racines et un siège social en Suisse et des succursales à l’étranger?

    2020
  • Theaterprovisorium mit hellgrauer Holzfassade und schwarz gestrichenem Eingangsbereich

    UM!BAU: le théâtre se recycle

    Le théâtre de Saint-Gall doit être rénové et agrandi. Pour que la troupe et les amatrices et amateurs de théâtre de Saint-Gall ne soient pas privés de salle pendant les travaux qui débuteront à l’automne 2020, Blumer Lehmann construit le bâtiment provisoire UM!BAU avec tout ce qu’il faut pour un théâtre:

    2020
  • 2022-geschichte-hochregallager-blumer-lehmann

    Unique en son genre: l’entrepôt à hauts rayonnages entièrement automatisé pour le bois de sciage

    En 2022, l’entrepôt à hauts rayonnages entièrement automatisé pour le bois de sciage, d’une hauteur de 27 mètres, est mis en service à l’Erlenhof.

    2022
  • Personnel de Blumer Lehmann 2023

    Une marque pour toutes nos entreprises: Blumer Lehmann

    «Nous sommes Blumer Lehmann» – un slogan qui réunit toutes les entreprises et tous les sites du groupe Lehmann sous la marque commune Blumer Lehmann.

    2023
  • 2024-geschichte-erlenhof-holzindustrie

    La croissance par nécessité

    À partir de 2018, Blumer Lehmann accélère ses investissements dans le domaine de l’industrie du bois – en commençant par le déplacement du Loobach et la construction d’une nouvelle route d’accès.

    2024
  • Photo de la maquette du nouvel immeuble de bureaux de Blumer Lehmann

    Le nouveau siège social

    Il y a 150 ans, la présence du Loobach a incité Leonhard Lehmann I à construire sa scierie ici, sur le site de l’Erlenhof, posant ainsi la première pierre de l’histoire de Blumer Lehmann. Mais la croissance de ces dernières années a poussé le site à ses limites.

    2025
  • 1875 – Fondation – avec de l’eau et de l’audace

    Vers 1875, Leonhard Lehmann I s’installe à l’Erlenhof avec son épouse enceinte et leur fille d’un an, Carolina. Il y pose la première pierre de l’actuelle société Blumer Lehmann.


    À l’Erlenmühle, Leonhard Lehmann se passionne pour l’énergie hydraulique, mais pas seulement: il est également attiré par la fille aînée de sa patronne et future belle-mère. En 1873, il épouse Carolina Ledergerber. Il déménage avec sa jeune famille dans l’Erlenhof voisin, qu’il loue probablement dans un premier temps. C’est là que naît en 1875 le futur héritier, Leonhard II.

    En 1876, Leonhard Lehmann I achète l’Erlenhof, également appelé «Eierli» à l’époque, pour 25 000 francs. De plus, il acquiert de son beau-frère, Johann Martin Ledergerber jr., la partie inférieure de la Weierwiese ainsi que le droit d’utiliser l’eau du Loobach pour l’exploitation d’une scierie. C’est une excellente idée: ça construit de partout en Suisse orientale, la conjoncture est favorable.

    Citation éventuelle
    «Il calcula alors: si je récupère l’eau qui s’écoule du moulin dans le ruisseau, que je la redirige immédiatement vers un étang via un canal et que je construis une scierie plus bas, j’obtiens un dénivelé d’environ huit mètres.» Leonhard Lehmann III, dans ses mémoires
  • 1904 – Une union pour la vie et pour l’entreprise

    En 1904, le fils aîné de Leonhard Lehmann I, Leonhard Lehmann II (1875 – 1961), épouse Martina Eilinger (1877 – 1962) de Waldkirch. Ce mariage rapproche encore plus les familles Lehmann et Eilinger. Véritable amour ou non, une chose est sûre, les liens familiaux s’avèrent également judicieux sur le plan professionnel: les Lehmann possèdent une scierie en plein essor, les Eilinger une menuiserie florissante.


    En se mariant, Leonhard Lehmann II reprend la partie nord-ouest de l’Erlenhof avec la scierie. Depuis son plus jeune âge, il a appris de son père à scier sur une scie alternative et à couper des grumes en poutres, planches et lattes. À côté de la scierie, le couple fait construire une maison par le père de la mariée, le maître charpentier Eilinger.

    C’est le plus ancien bâtiment de l’Erlenhof, et il existait encore récemment. Martina, l’épouse, travaille également dans l’entreprise: c’est elle qui tient les livres de comptes. Les contrats de travail établis au début du XXe siècle pour des scieurs externes et des employés de maison témoignent de la réussite des Lehmann. Cet essor prend fin brutalement avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale. La scierie est mise à l’arrêt, le parc à grumes est transformé en champ de pommes de terre.
     
  • 1927 – Annexion d’une menuiserie

    «Mon père et ma mère ont toujours songé à relier une menuiserie à la scierie existante, afin que les produits débités de la scierie puissent être transformés et assemblés en bois de construction fini», écrit Leonhard Lehmann III (1905 – 1995) dans ses mémoires. «C’est pourquoi mes parents ont considéré que la meilleure solution serait que j’apprenne le métier de charpentier. En 1922, j’ai commencé mon apprentissage chez Otto Eilinger à Niederhelfenschwil.»


    Otto Eilinger? Exactement, c’est l’oncle de Leonhard, issu de la dynastie des charpentiers Eilinger. C’est ainsi que Leonhard III devient le premier Lehmann à réunir le savoir-faire des familles Lehmann et Eilinger: le sciage et la menuiserie.
    En 1927, Leonhard III revient de l’école de recrues et sait ce qu’il a à faire: il crée une menuiserie à l’Erlenhof avec son frère Viktor. Les affaires marchent bien, «l’entreprise s’est vite développée et des charpentiers externes se sont joints à la famille»*, écrit Walter Lehmann, le frère cadet de Leonhard et Viktor. Grâce à la menuiserie, l’Erlenhof accède à un nouveau marché: si auparavant l’Erlenhof fournissait du bois aux charrons, aux menuiseries et aux ébénisteries, il approvisionne désormais également les maîtres d’ouvrage, les planificateurs et les architectes. C’est une étape importante dans le développement de l’Erlenhof vers une entreprise de construction en bois.
  • 1935 – La troisième génération prend la relève

    Comme son grand-père, Leonhard III trouve la femme de sa vie dans l’Erlenmühle tout proche. Le couple se marie le 11 février 1935 et emménage dans le nouveau bâtiment à l’Erlenhof. Neuf mois plus tard, le 20 novembre 1935, naît le prochain descendant, Leonhard IV.

    «Bubi voit la lumière du jour», note sa mère Martha de manière brève et concise dans l’agenda. À la suite du mariage, la scierie et la menuiserie sont transmises à Leonhard Lehmann III, l’aîné de la famille, comme c’est l’usage chez les Lehmann.


    Le frère Viktor reçoit son dû et ouvre sa propre scierie et menuiserie à Buttikon (SZ), une entreprise familiale qui existe encore aujourd’hui.

    Citation
    «En 1934, nous avons construit une nouvelle maison à côté de la scierie et il ne me manquait plus qu’une jeune épouse et patronne. Mais pourquoi aller chercher loin ce qui se trouve si près? J’ai frappé à la porte de Martha Ledergerber, à l’Erlenmühle. Nous nous sommes fiancés le jour du Jeûne fédéral en 1934», écrit Leonhard Lehmann III dans ses mémoires.
  • 1939 – Mobilisation générale

    Lorsque l’Allemagne nazie déclenche la Seconde Guerre mondiale en envahissant la Pologne le 1er septembre 1939, le Conseil fédéral suisse ordonne la mobilisation générale.


    «Les quatre millions d’habitants de la Suisse montent la garde aux frontières et attendent avec calme et détermination les épreuves de cette époque sombre, sanglante et meurtrière», écrit la Neue Zürcher Zeitung. C’est un peu exagéré, mais 220 000 soldats entrent tout de même en service actif, dont Leonhard Lehmann III et presque tout le personnel de l’Erlenhof.
  • 1939 – 1945 – Années de guerre

    Durant les années de guerre, Martha Lehmann continue de gérer l’entreprise au ralenti avec l’aide d’un valet et de collaborateurs temporairement libérés du service militaire. En raison du rationnement de l’essence, le tracteur Hürlimann reste la plupart du temps inutilisé dans la grange.


    Le 31 mars 1941, Martha Lehmann écrit une lettre de sollicitation au contrôle des véhicules motorisés de Saint-Gall. «J’ai encore 200 m3 de bois dans les prés, que je ne peux pas évacuer sans avoir de l’essence.»
  • 1945 – Nouvelle construction de la scierie

    Les cloches de la paix, qui retentissent dans toute la Suisse le 8 mai 1945, ne sont sans doute pas audibles sur l’Erlenhof, cet endroit isolé. Néanmoins, le soulagement – et l’espoir! – sont certainement immenses. Dès l’automne 1945, l’ancienne scierie, qui avait déjà atteint ses limites de capacité avant la guerre, est démolie et


    remplacée par une nouvelle construction impressionnante (à droite sur la photo, derrière le parc à grumes); la menuiserie est installée au premier étage. À gauche sur la photo: l’exploitation agricole de Philipp Lehmann, le frère de Leonhard Lehmann III. Au centre: la maison d’habitation construite en 1935 par Leonhard Lehmann II, où se trouvait jusqu’à récemment la cafétéria. Derrière: l’ancienne halle de taillage.

    Otto Ledergerber, le frère de Martha Lehmann-Ledergerber, est embauché à l’Erlenhof dès février 1945. Cet enseignant et commerçant de formation, nommé comptable et chef de bureau, veillera à l’économie et à la discipline au cours des décennies suivantes. Il arrivait que des apprentis soient chargés de redresser des clous ou de tailler un crayon jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un tout petit bout.
  • 1950 – Une Jeep Willys à l’Erlenhof

    La Jeep Willys est la grande fierté de Leonhard Lehmann IV. À l’âge de 15 ans, il est autorisé à assister à la vente aux enchères militaire à Bâle, où cette légendaire voiture tout-terrain est achetée. Et ce n’est pas tout:


    il est même autorisé à conduire la voiture (illégalement) jusqu’à l’Erlenhof. Il est alors sans doute fier de prendre en photo la Jeep avec ses frères dedans: Ruedi au volant, Markus sur les genoux de Ruedi et Norbert en arrière-plan.
  • 1958 – Château d’Oberberg

    Le 27 octobre 1955, le plus ancien bâtiment de Gossau, le château d’Oberberg, est ravagé par les flammes. Grâce à une collecte de dons et au soutien des entreprises locales, il est reconstruit en trois ans.


    C’est une question d’honneur pour les spécialistes du bois de l’Erlenhof de prendre en charge les travaux de menuiserie: les murs en lattes de chêne, les escaliers, les plafonds de la salle des chevaliers et des pièces attenantes, le plafond de la chapelle et les clochetons, tout cela vient de la maison Lehmann.
  • 1959 – Fondation de la société Leonhard Lehmann AG

    Dans le cadre de la planification de la succession, Leonhard et Martha Lehmann transforment en 1959 leur entreprise familiale en une société anonyme nommée Leonhard Lehmann AG. Cela permet de répartir les parts de l’entreprise entre les héritiers et de les vendre.


    Un an plus tard, Leonhard IV et son frère Ruedi Lehmann, les deux aînés des sept enfants de Leonhard et Martha Lehmann, reprennent l’entreprise familiale en quatrième génération. À cette époque, l’Erlenhof compte 18 employés, tous des «hommes à tout faire», comme les appelle Leonhard Lehmann IV dans un discours prononcé à l’occasion du centenaire de l’entreprise en 1975. Ils préparent les constructions en bois, les érigent, travaillent à la scierie ou fabriquent des meubles en hiver.
  • 1960 – Approfondissement du savoir-faire artisanal

    Première initiative audacieuse des nouveaux dirigeants de l’Erlenhof, Leonhard et Ruedi Lehmann: ils rachètent une entreprise de construction en bois à Edliswil et y délocalisent également la menuiserie.


    Ce faisant, non seulement Leonhard Lehmann AG augmente ses capacités, mais l’entreprise prend également en charge davantage d’étapes de production. Elle ouvre sa propre usine de fenêtres à Edliswil, où elle fabrique également des fenêtres à double vitrage de manière artisanale.
  • 1963 – Boom économique et construction d’autoroutes

    L’automobilisation de la société est un signe visible de la prospérité croissante de l’après-guerre. Entre 1950 et 1970, le nombre de voitures en Suisse passe de 150 000 à plus d’un million.


    Pour faire face à cette déferlante de véhicules, la construction d’autoroutes, le plus grand projet d’infrastructure jamais entrepris en Suisse, débute en 1963. En Suisse orientale, la planification de l’A1 entraîne des remaniements parcellaires, des déplacements de population et des aménagements fonciers à grande échelle. Cela fait augmenter la demande de nouvelles constructions agricoles telles que des granges et des étables – une aubaine pour la société Leonhard Lehmann AG.
  • 1963 – Des granges standardisées fabriquées en série

    Leonhard Lehmann III s’était déjà spécialisé dans la construction de granges. Partout dans le pays, on reconnaît ses constructions à leurs pignons à redents. Ses fils commencent alors à «industrialiser» la construction agricole.


    En 1962, ils présentent la grange standardisée suisse T 110. Son atout: les éléments de construction tels que les poutres en bois collées sont préfabriqués en série. Il s’agit là d’une forme préliminaire de la construction par éléments, qui fera plus tard la renommée de Blumer Lehmann. En 1963, l’entreprise ouvre son premier bureau d’études. Dans les 25 années qui suivent, Leonhard Lehmann AG construit ou fait construire, en collaboration avec des entreprises partenaires, plus de 800 granges standardisées.
  • 1965 – Poussée d’investissement

    Au milieu des années 1960, Leonhard et Ruedi Lehmann demandent à un ingénieur-conseil allemand de passer leur entreprise au crible. Sa principale critique: le manque de mécanisation.


    «Le coût salarial pour la manutention des grumes est beaucoup trop élevé.»* Il manque également «toute forme de mécanisation du transport» dans la halle de sciage. Au total, 80% des salaires sont consacrés aux travaux de transport. Dans les années qui suivent, l’Erlenhof investit massivement, par exemple dans une installation de découpe et de triage pour le parc à grumes, qui peut être commandée par un seul ouvrier.
    * Rapport d’enquête en vue d’un conseil en exploitation de l’ingénieur diplômé G. Menzel, Lindau, du 28 septembre 1965
  • 1974 – Artisanat et sens des affaires

    Depuis 1945, Otto Ledergerber, le frère de Martha Lehmann-Ledergerber, est le directeur financier officieux de l’Erlenhof. À partir de 1966, son fils Magnus vient lui prêter main-forte. Il suit d’abord une formation de charpentier, puis prend place dans le bureau, juste en face de son père.


    Le point fort de Magnus Ledergerber est la minutie avec laquelle il se fraie un chemin à travers le dédale des réglementations et des normes gouvernementales en matière d’agriculture. Cela, et son sens de l’organisation, font qu’il contribue de manière décisive au succès des granges standardisée de la famille Lehmann. Au final, il restera dans l’entreprise 32 ans de plus que son père avant de prendre lui aussi sa retraite en 2019.
  • 1975 – La cohésion depuis 100 ans

    C’est sur fond de première crise économique de l’après-guerre, la crise pétrolière, que la société Leonhard Lehmann AG fête ses 100 ans. Elle compte désormais 80 employés, dont beaucoup sont fidèles à l’entreprise familiale depuis des décennies.


    L’Erlenhof est un microcosme où les Lehmann, les Ledergerber et le personnel forment une seule famille qui mange et boit, qui fait la fête, qui pleure et qui rit et, surtout, qui travaille dur – ensemble.

    Citation
    «J’ai grandi avec certains d’entre eux dans l’entreprise. Ils m’ont appris à scier et à raboter, ils étaient mes modèles... Ils m’ont souvent laissé approcher des machines et des véhicules en cachette, sans que mon père ne puisse s’en apercevoir.» Et: «Souvent, et ce sont pour moi les expériences les plus précieuses, leurs idées et leurs critiques m’ont amené à reconsidérer ma position et changer d’avis.» Leonhard Lehmann IV, né en 1935 à l’Erlenhof, à l’occasion de l’anniversaire de l’entreprise, lors d’une allocution à son personnel
     
  • 1985 – Une question d’honneur: la reconstruction du Henessenmühle

    Le 23 février 1985, le Henessenmühle, mentionné pour la première fois dans un document datant du XVe siècle, est ravagé par les flammes. Seulement dix mois plus tard, il renaît de ses cendres dans toute sa splendeur.


    Les artisans de l’Erlenhof voisin, qui maîtrisent encore les techniques anciennes et savent travailler les matériaux d’autrefois, sont responsables de la reconstruction.

    Mentionné pour la première fois dans un document du XVe siècle, le Henessenmühle est également une destination d’excursion appréciée par la famille Lehmann. Le 23 février 1985, le moulin est ravagé par les flammes. Seulement dix mois plus tard, il renaît de ses cendres dans toute sa splendeur. Le conservateur cantonal des monuments historiques exprime sa satisfaction dans son discours lors de la cérémonie d’inauguration: «C’est une chance qu’il existe encore des artisans qui connaissent les techniques anciennes et savent travailler les matériaux d’autrefois.» Où a-t-on pu trouver ces artisans? À l’Erlenhof voisin, bien sûr! Et c’est Leonhard Lehmann IV qui a pris en charge la direction des travaux. Mais ce n’est pas tout: l’été suivant, la roue du moulin a même été remise en marche – dans le cadre d’une reconstitution historique.
  • 1986 – La construction en bois entre dans une nouvelle ère

    En 1984, à Abtwil (SG), débutent les travaux de construction de l’un des bâtiments en bois les plus spectaculaires de Suisse à l’époque: le centre commercial et de loisirs Säntispark.


    Il s’agit de réaliser la plus grande toiture en bois de Suisse, d’une superficie de 13 000 m2. Toutefois, le défi ne réside pas seulement dans la taille, mais aussi dans la forme.

    Des vagues en bas, un toit ondulé en haut, tel est le concept architectural. Les ingénieurs du bâtiment et les constructeurs en bois capables de le mettre en œuvre sont les sociétés Holzbauingenieure Steiner, Jucker + Blumer, Hermann Blumer et Leonhard Lehmann AG, qui prend la direction du groupe de travail «Säntispark Holzkonstruktionen». C’est en collaboration avec les ingénieurs que l’on résout les questions complexes de construction et de statique, par exemple lorsqu’il s’agit de la grille de poutres courbée en trois dimensions – «une première dans la construction en bois».

    Citation
    «Les formes ondulées du toit, qui s’étendent en une construction audacieuse et impressionnante en bois, recouvrant l’espace de baignade comme une mer de vagues, constituent sans doute la plus grande prouesse architecturale (…)», écrit la revue spécialisée Lignum.
  • 1986 – Scission de la société Leonhard Lehmann AG

    Au milieu des années 1980, des divergences surgissent au sein de la direction de l’entreprise, si bien que les deux frères Leonhard et Ruedi décident d’un commun accord de scinder leur entreprise.


    Leonhard continue à diriger la société Leonhard Lehmann AG sous le nouveau nom de Lehmann Gossau, avec une scierie, un commerce de bois, le marché du bois de la Bischofszellerstrasse et surtout la construction en bois, tandis que son frère transfère les activités «plus récentes» que sont l’architecture, la fabrication de fenêtres et la menuiserie vers la nouvelle société Lehmann Arnegg AG.
  • 1988 – L’ordinateur à la conquête de l’Erlenhof

    Plus d’un siècle après la force hydraulique, c’est au tour de l’informatique de faire son entrée triomphale, y compris à l’Erlenhof, où l’artisanat est prédominant. En 1988, l’un des premiers centres d’usinage automatique de Suisse est livré à l’Erlenhof:


    Le légendaire Hundegger P8, qui permet de fabriquer des éléments assemblés de manière automatisée et commandée par ordinateur avec la plus haute précision. Quatre ans plus tard, la scierie de l’Erlenhof est équipée d’une nouvelle installation d’usinage, également commandée par ordinateur, qui permet de transformer du bois de faible diamètre, comme l’épicéa local. Cet investissement témoigne de l’engagement de Lehmann Gossau en faveur du bois local, qui subit une pression croissante de la part de la concurrence étrangère.

    L’histoire de l’Erlenhof est aussi toujours liée à la technique. Plus d’un siècle après la force hydraulique, c’est au tour de l’informatique de faire son entrée triomphale, y compris à l’Erlenhof, où l’artisanat est prédominant. Au début des années 1980, dans la région de l’Unterallgäu en Bavière, Hans Hundegger commence à développer un centre d’usinage assisté par ordinateur, avec le soutien de clients potentiels tels que Leonhard Lehmann IV. Il n’est donc pas surprenant qu’en 1988, l’un des premiers centres d’usinage automatisé de Suisse soit livré à l’Erlenhof: le légendaire Hundegger P8, qui permet de fabriquer des pièces de charpente de manière automatisée et commandée par ordinateur avec la plus haute précision.

    Quatre ans plus tard, la scierie de l’Erlenhof est équipée d’une nouvelle installation d’usinage, également commandée par ordinateur, qui permet de transformer du bois de faible diamètre, comme l’épicéa local. Cet investissement témoigne de l’engagement de Lehmann Gossau en faveur du bois local, qui subit une pression croissante de la part de la concurrence étrangère.
     
  • 1995 – Halle de valorisation des écorces Beniwood AG

    Beniwood AG s’installe dans la partie sud du site de l’Erlenhof. Beni Gmünder, le fondateur de l’entreprise, a l’idée de transformer en briquettes les écorces provenant de son installation d’écorçage mobile et de la scierie.


    Avec l’implantation de Beniwood AG, l’Erlenhof se rapproche un peu plus du cycle fermé du bois: du sciage à la valorisation de l’écorce, en passant par la construction en bois.

    L’Erlenhof devient encore plus «boisé»: en 1995, Beniwood AG s’installe dans la partie sud du site de l’Erlenhof. Lors de sa création en 1985, l’entreprise ne disposait que d’une installation d’écorçage mobile avec laquelle le fondateur Beni Gmünder écorçait des troncs d’arbres dans les forêts ou les scieries. Il vendait jusqu’à 15 000 mètres cubes d’écorce à des jardineries ou à des agriculteurs ou, à défaut de demande, les compostait. Puis il a l’idée de transformer l’écorce en briquettes. Avec l’implantation de Beniwood AG, l’Erlenhof se rapproche un peu plus du cycle fermé du bois: du sciage à la valorisation de l’écorce, en passant par la construction en bois.
     
  • 1996 – Un accident qui frappe tout le monde

    Le 25 mai 1996, le chef d’entreprise Leonhard Lehmann est victime d’un accident vasculaire cérébral. Bien qu’il survive et que son esprit vif soit préservé, il est hors de question qu’il continue à diriger l’entreprise. Pour la première fois de son histoire, l’entreprise familiale des Lehmann est confrontée à une question existentielle: que faire?


    Les enfants de Ruth et Leonhard Lehmann sont encore en formation à ce moment-là. Katharina étudie l’économie à l’Université de Saint-Gall, Leonhard V suit un apprentissage de charpentier, et Regula une formation pour devenir éducatrice de jeunes enfants. Qui plus est, l’entreprise est confrontée à des défis majeurs. La crise immobilière est toujours perceptible, la scierie est dans le rouge malgré ou à cause d’investissements importants, et partout dans le pays, des grandes surfaces de bricolage poussent comme des champignons, menaçant le magasin de bois des Lehmann à Gossau. Qui doit et peut reprendre le flambeau?
  • 1996 – La cinquième génération prend la relève

    L’accident vasculaire cérébral du patron prend l’entreprise au dépourvu. Confiante de ne pas avoir à prendre de décisions toute seule, Katharina Lehmann, âgée de 24 ans, déclare: «Je prends la relève.»


    Elle a grandi à l’Erlenhof, connaît tout le personnel ainsi que les points forts et les points faibles de l’entreprise. Mais elle sait aussi qu’elle est trop jeune et inexpérimentée pour être «patronne». C’est pourquoi elle répartit les responsabilités entre plusieurs personnes clés.

    L’accident vasculaire cérébral du patron prend l’entreprise au dépourvu. Mais c’est là que se révèle l’atout majeur de cette entreprise familiale: les 66 collaboratrices et collaborateurs de Leonhard Lehmann AG se serrent les coudes, comme le fait n’importe quelle famille lorsque le destin l’exige. C’est désormais évident: le concept d’entreprise familiale va bien au-delà de la famille Lehmann.

    Confiante de ne pas avoir à prendre de décisions toute seule, Katharina Lehmann, âgée de 24 ans, déclare: «Je prends la relève.» Elle a grandi à l’Erlenhof, connaît tout le personnel ainsi que les points forts et les points faibles de l’entreprise. Mais elle sait aussi qu’elle est trop jeune et inexpérimentée pour être «patronne». C’est pourquoi elle répartit les responsabilités entre plusieurs personnes clés.
  • 1996 – Reprise de Blumer Elementtechnik AG

    En tant que dirigeants de PME, Leonhard Lehmann et Hermann Blumer sont confrontés à des défis similaires, à savoir un capital limité et des besoins d’investissement élevés.


    La scierie ultramoderne de Lehmann Gossau n’est pas encore rentable et Hermann Blumer a de toute urgence besoin de nouveaux partenaires pour sa société Blumer AG, endettée, à Waldstatt. La reprise de Blumer Elementtechnik AG par Leonhard Lehmann AG permet à l’Erlenhof d’acquérir d’un seul coup un important savoir-faire et d’excellents spécialistes de la construction par éléments, notamment en la personne de Richard Jussel, qui est nommé directeur de la construction en bois. En 1999, le nouvel atelier de construction par éléments est inauguré sur le site de l’Erlenhof. Il devient également le nouveau lieu de travail de l’ancien personnel de Blumer. En 2000, les deux entreprises fusionnent pour former Blumer-Lehmann SA.

    On s’apprécie. Depuis la construction du Säntispark en 1985, Leonhard Lehmann et Hermann Blumer travaillent souvent ensemble et échangent régulièrement au sein de l’association professionnelle Lignum. En tant que dirigeants de PME, ils sont confrontés à des défis similaires, à savoir un capital limité et des besoins d’investissement élevés. La scierie ultramoderne de Lehmann Gossau n’est pas encore rentable et Hermann Blumer a de toute urgence besoin de nouveaux partenaires pour sa société Blumer AG, endettée, à Waldstatt.

    Blumer s’adresse à Leonhard Lehmann. Mais après les premières discussions, Lehmann est victime d’un accident vasculaire cérébral. C’est l’étudiante Katharina Lehmann qui poursuit les négociations à la place de son père. Elles aboutissent en 1997 à la reprise de Blumer Elementtechnik AG par Leonhard Lehmann AG. L’Erlenhof acquiert ainsi d’un seul coup un important savoir-faire et d’excellents spécialistes de la construction par éléments, notamment en la personne de Richard Jussel, qui est nommé directeur de la construction en bois.

    En 1999, le nouvel atelier de construction par éléments est inauguré sur le site de l’Erlenhof. Il devient également le nouveau lieu de travail de l’ancien personnel de Blumer. En 2000, les deux entreprises fusionnent pour former Blumer-Lehmann SA.
  • 2000 – La construction de silos comme nouveau domaine d’activité

    La construction de silos est un marché de niche et la concurrence allemande est féroce. Cela pousse Jakob Frischknecht, de la petite entreprise de construction de silos Schmid à Wattwil, à chercher un partenaire solide et il finit par trouver l’Erlenhof.


    En 1999, la construction de silos démarre à l’Erlenhof. Frischknecht dirige d’abord seul ce nouveau domaine d’activité. Il ne fait appel au personnel de Blumer Lehmann que pour la construction, la première fois pour la construction d’un silo à sel de 60 m³ à Oberwil (BL).
  • 2002 – Internationalisation

    La première présence internationale de Blumer Lehmann à l’Expo 2000 de Hanovre est encore éclipsée par le célèbre «Corps Sonore» de Peter Zumthor. Cela n’empêche pas Blumer Lehmann de démontrer son savoir-faire en matière de construction en bois avec quelques-uns des onze complexes multiservices modulaires.


    Deux ans plus tard, à l’Expo.02 en Suisse, Blumer Lehmann se voit offrir davantage de visibilité avec trois projets, dont les constructions sur le thème «Nature et Artifice» sur l’Arteplage de Neuchâtel. Sans investissements préalables dans de nouveaux outils de planification 3D, des formes aussi complexes n’auraient guère été possibles.
  • 2004 – Une année catastrophique

    Un incendie s’était déjà déclaré en 2003 à l’atelier de rabotage de l’Erlenhof. Un an plus tard, c’est l’usine de granulés qui est la proie des flammes. Deux événements de ce calibre poussent une entreprise familiale comme Blumer Lehmann à ses limites financières.


    Il faudra cinq ans pour réunir l’argent nécessaire à la reconstruction de l’atelier de rabotage.

    Et comme si ces incendies n’étaient pas suffisants, un silo de 150 m3 s’effondre à Ostermundigen (BE) en juin 2004. En cause: une succession de circonstances malencontreuses, allant d’une attaque fongique des piliers en bois au remplissage unilatéral du silo. Blumer Lehmann assume ses responsabilités et remplace le silo à ses frais. De plus, Blumer Lehmann crée en interne un service après-vente spécialisé dans la construction de silos, qui contrôle, entretient et assure la maintenance des silos à intervalles réguliers.
  • 2004 – Des constructions en bois exigeantes

    Lorsque les cantons de Saint-Gall et de Thurgovie lancent un concours d’architecture pour la nouvelle école cantonale de Wil, ils souhaitent une construction en bois. Un choix audacieux pour une école qui devra accueillir 600 élèves.


    C’est finalement le cabinet d’architectes Staufer & Hasler de Frauenfeld qui remporte le concours, et Blumer Lehmann qui se charge de la construction en bois. L’expertise de Blumer Lehmann en matière de construction par éléments s’avère alors précieuse. Avec un volume de 77 435 m3, l’école cantonale de Wil deviendra l’un des plus grands édifices en bois de Suisse.
  • 2005 – Un élément de plus

    En 2005, Blumer Lehmann reprend la société Wey Modulbau AG à Villmergen et acquiert ainsi d’un seul coup un important savoir-faire dans le domaine de la construction modulaire.


  • 2007 – Sterzing IT: le plus grand ensemble de silos d’Europe

    L’effondrement malheureux d’un silo en 2004 n’entame guère la confiance dans la construction de silos de Blumer Lehmann. Après plusieurs projets menés à bien dans la région DACH, Blumer Lehmann pose en 2007 de nouveaux jalons dans la construction de silos à Sterzing, dans le Tyrol du Sud:


    Trois silos de 600 m³ chacun, le plus grand ensemble de silos d’Europe. La taille pose des exigences élevées en matière de statique, mais les granulés de marbre en vrac imposent également des contraintes. Ils sont jusqu’à 70% plus lourds que le sel et doivent être stockés dans un endroit étanche à la poussière. C’est pourquoi Blumer Lehmann revêt les trois trémies de tôles d’acier chromé.
     
  • 2008 – L’architecture en bois prend de nouvelles formes

    C’est une chance pour Blumer Lehmann qu’à Tokyo, un architecte de génie se consacre entièrement au bois: il s’agit de Shigeru Ban. En 2008, il construit en Corée du Sud le célèbre clubhouse du Haesley Nine Bridges Golf, qui marque la première collaboration entre Shigeru Ban et Blumer Lehmann.


    Du toit aux colonnes de soutien d’inspiration gothique, tout est courbé, incurvé, avec des formes libres. Blumer Lehmann investit dans une nouvelle installation CNC, dans un bâtiment pour cette machine ainsi que dans un savoir-faire considérable et fait ainsi son entrée sur la scène de l’architecture mondiale.

    Si vous avez lu l’histoire de Blumer Lehmann jusqu’ici, vous le savez: le succès est le fruit d’un travail acharné. Mais parfois, il faut aussi avoir de la chance. Ou se trouver au bon endroit au bon moment. Quoi qu’il en soit, c’est une chance pour Blumer Lehmann qu’à l’autre bout du monde, à Tokyo, un architecte de génie se consacre entièrement au bois: il s’agit de Shigeru Ban.

    En 2008, il construit en Corée du Sud le célèbre clubhouse du Haesley Nine Bridges Golf, qui marque la première collaboration entre Shigeru Ban et Blumer Lehmann. En effet, peu d’entreprises de construction en bois disposent des ressources techniques et humaines nécessaires pour réaliser le projet audacieux de Ban.

    Du toit aux colonnes de soutien d’inspiration gothique, tout est courbé, incurvé, avec des formes libres. Les solutions standard sont exclues. Blumer Lehmann investit dans une nouvelle installation CNC, dans un bâtiment pour cette machine ainsi que dans un savoir-faire considérable et fait ainsi son entrée sur la scène de l’architecture mondiale.

    S’ensuit en 2012 la collaboration avec Shigeru Ban pour le nouveau bâtiment Tamedia à Zurich, puis en 2019 pour la construction commune du siège de Swatch à Bienne, l’emblématique «Chenille». Entre-temps, Shigeru Ban remporte le prix Pritzker d’architecture en 2014.

    Une dizaine d’années après la construction du clubhouse de golf, nous travaillons à nouveau pour le Haesley Nine Bridges Golf Resort. Entre 2018 et 2022, six autres bâtiments exceptionnels voient le jour: un Learning Centre, un Recreation Centre, le foyer souterrain «Grand Hall» avec restaurant et les trois immeubles d’appartements Condo A.
  • 2008 – Développement de l’industrie du bois

    Depuis l’incendie de 2003, le personnel de l’atelier de rabotage de Blumer Lehmann travaille dans des locaux provisoires. Néanmoins, tout indique que l’industrie du bois est en plein essor.


    Dès 2004, la scierie a été équipée d’une nouvelle installation de triage. Deux ans plus tard, le parc à grumes a été entièrement réorganisé afin d’optimiser, là aussi, les processus. Depuis lors, les grumes sont livrées uniquement en rondins de 5 mètres. Au même moment commence la planification d’un atelier de rabotage plus performant, équipé d’une scie à ruban et d’une fraise de tronçonnage intégrée, ainsi que d’un automate de conditionnement et d’étiquetage.
  • 2009 – Une forêt de poteaux: Tamina Therme à Bad Ragaz

    Enfin un peu de calme: c’est ce que recherchent les clientes et les clients de l’espace thermal Tamina Therme du prestigieux Grand Resort de Bad Ragaz. Et c’est aussi sur ce besoin qu’est axée l’architecture épurée et lumineuse des thermes.


    La construction en bois repose sur 115 poteaux, fabriqués par Blumer Lehmann, depuis le sciage des 2200 épicéas locaux jusqu’aux éléments préfabriqués dans lesquels les fenêtres ovales sont déjà intégrées. La préfabrication permet de réduire de moitié la durée du chantier, qui est de 13 mois.
  • 2010 – Autosuffisance énergétique

    La croissance requiert de l’énergie. Cela vaut notamment pour la production de granulés de la société Beniwood AG, qui produit aujourd’hui près de 10 000 tonnes de granulés à partir de résidus de bois de la société Blumer Lehmann.


    En 2010, Blumer Lehmann fonde Lehmann Energie AG et met en service sa propre centrale à biomasse, qui assure l’autosuffisance énergétique de l’Erlenhof et fournit également de l’électricité à quelque 1200 foyers environnants. Ce faisant, Blumer Lehmann boucle le cycle du bois: le bois est abattu dans la forêt, puis transformé en matériaux de construction à l’Erlenhof. Les résidus sont soit convertis en sources de chaleur, soit en électricité. Enfin, les émissions de CO2 produites sont absorbées par les arbres dans les forêts.
  • 2011 – La construction de silos devient une offre complète

    En 2011, la division Construction de silos de Blumer Lehmann devient indépendante sur le plan juridique et dans sa gamme de prestations. Elle dispose de son propre personnel, de structures de vente internationales et d’un site en Allemagne, d’abord à Untermeitingen, puis à Klosterlechfeld.


    Pour la première fois, Blumer Lehmann construit une installation complète entièrement automatisée pour la construction de silos, qui comprend des installations de saumure et des convoyeurs, un aiguillage pneumatique et une vanne hydraulique pour le prélèvement du sel. Pour ce qui est des questions d’automatisation et de commande, le constructeur de silos peut compter sur des partenaires de longue date. Blumer Lehmann est désormais en mesure de se positionner sur le marché en tant que fournisseur de solutions complètes et de proposer à sa clientèle des installations de service hivernal entièrement automatisées, provenant d’un seul et même fournisseur.
  • 2012 – Des salles de classe volantes

    Depuis la fin des années 1990, Zurich affiche une croissance fulgurante: rien qu’entre 2000 et 2023, la population a augmenté de plus de 85 000 habitants. Toutefois, la construction d’écoles est à la traîne par rapport à la construction de logements.


    C’est pourquoi la ville développe en 1998 un système modulaire permettant d’assembler des modules préfabriqués en bois pour former des salles de classe. En rachetant la société Wey Modulbau AG à Villmergen en 2005, Blumer Lehmann acquiert le savoir-faire nécessaire pour reprendre en 2012 la production de la deuxième génération de ces modules zurichois ZM10.

    Chaque jour ouvré, deux à trois modules ZM10 sont préfabriqués en usine, puis 10 à 20 modules sont assemblés sur le chantier. Selon la complexité et l’envergure du projet, le montage final prend entre une semaine et cinq mois.  
  • 2013 – Le cycle du bois est bouclé

    Blumer Lehmann reprend Beniwood AG. La nouvelle division Lehmann Pellets AG transforme tous les résidus de bois (copeaux de sciage et de rabotage, écorces) en sources de chaleur neutres en CO2 (granulés de bois et briquettes d’écorce) ou en chaleur et électricité dans la nouvelle centrale.


    Le cycle du bois est bouclé à l’Erlenhof, les produits à base de résidus de bois viennent compléter la gamme de bois. Urban Jung, directeur de longue date et force motrice de la division Industrie du bois chez Blumer Lehmann, a ainsi franchi une nouvelle étape. Il a pour ambition de faire progresser la matière première qu’est le bois, de développer de nouveaux produits, de maintenir l’équilibre entre l’artisanat et l’industrie et, bien sûr, de produire de l’énergie à partir des résidus de bois.
  • 2013 – Une construction en bois au cœur de la ville

    Le projet suivant réalisé en collaboration entre l’architecte Shigeru Ban, Hermann Blumer et Blumer Lehmann porte sur l’immeuble de bureaux de TA-Media en plein centre-ville de Zurich.


    Les façades vitrées offrent une vue dégagée sur la structure porteuse en bois non revêtue. Grâce à des inserts spéciaux en bois dur, à une fabrication CNC précise et à un montage ingénieux, le premier bâtiment en bois de sept étages de Suisse voit le jour, devenant ainsi un modèle de référence pour la construction en bois de grande envergure en milieu urbain.
  • 2015 – Les formes libres comme discipline reine

    Les formes libres ne s’orientent pas sur des normes et des standards, mais sur les projets des architectes. En 2014, Blumer Lehmann regroupe ses compétences dans le domaine des formes libres au sein de la société Timber Code AG, qui dispose de sa propre halle de montage dans la Bischofszellerstrasse à Gossau, ainsi que d’une fraiseuse high-tech TW-Mill de Techno-Wood qui permet de fraiser du bois brut dont les dimensions peuvent atteindre 27 × 5,5 × 1,35 mètres pour en faire des éléments de construction aux formes géométriques ultracomplexes.


    La phase de démarrage très intense de Timber Code AG ayant laissé des traces, l’entreprise est réintégrée à Blumer Lehmann. Néanmoins, la porte est ouverte pour les formes libres, et d’autres projets de ce type suivront.

    La phase de démarrage très intense de Timber Code AG ayant laissé des traces, l’entreprise est réintégrée à Blumer Lehmann. Néanmoins, la porte est ouverte pour les formes libres. Et peu de temps après, l’architecte vedette Shigeru Ban frappe à nouveau à la porte.

    Citation
    «Nous ne voulons pas imposer une construction aux architectes, mais essayer de reprendre leurs idées et les rendre réalisables.» Kai Strehlke, spécialiste des formes libres chez Blumer Lehmann depuis 2015
     
  • 2015 – Les constructions résidentielles en bois prennent de l’ampleur

    Grâce aux nouvelles réglementations en matière de construction, les bâtiments en bois sont de plus en plus grands, et même dans le secteur résidentiel on voit apparaître de grands lotissements en bois.


    Le complexe résidentiel Bildweiher à Saint-Gall en est un exemple. Aujourd’hui, les immeubles d’habitation à plusieurs étages ont le vent en poupe en raison de leurs bonnes performances énergétiques, de leur climat intérieur sain et de leur esthétique naturelle. Aussi sont-ils devenus incontournables dans le portefeuille de Blumer Lehmann.
  • 2015 – Protection du patrimoine: rénovation respectueuse du moulin de Kobesen

    En 2015, lorsqu’il s’agit de rénover dans le respect du patrimoine le moulin de Kobesen, construit en 1698 et classé monument historique, Blumer Lehmann remporte le marché pour les travaux de construction en bois.


    Presque aucun bois neuf n’a été utilisé. L’existant a été nettoyé, reconstruit, complété et remplacé ponctuellement si nécessaire, principalement sur la façade nord, dans la pergola et sur les fenêtres et les portes. Le bois, neuf ou ancien, est resté non traité. Une fois les travaux terminés, le service de protection des monuments historiques du canton de Saint-Gall a inclus le projet dans sa documentation «Rénovations exemplaires».
  • 2017 – Recherche appliquée

    «L’édifice se dresse dans la prairie comme un soufflet d’accordéon déplié.» Cette comparaison faite par une journaliste convient bien à l’extension du Théâtre de Vidy à Lausanne, conçue par l’architecte Yves Weinand comme une structure plissée.


    Yves Weinand dirige l’Institut de la construction bois IBOIS de l’EPFL à Lausanne, qui étudie depuis de nombreuses années les structures plissées. Cette collaboration particulièrement instructive illustre la manière dont Blumer Lehmann, en collaboration avec l’ETH de Zurich, l’Empa, l’Université de Stuttgart et d’autres instituts de formation, développe le savoir-faire dans le domaine de la transformation du bois, tant dans la recherche que dans la pratique.
  • 2018 – Une vitesse maximale, mais écologique svp

    En 2018, Blumer Lehmann construit à Zurich, dans des conditions extrêmes, l’espace d’hospitalité de trois étages pouvant accueillir 1800 personnes pour la première course de Formule E se déroulant à Zurich.


    Le bâtiment d’accueil sera construit sur le Mythenquai, une artère très fréquentée du quartier de Zurich-Enge. La construction de ce bâtiment au milieu de la circulation constituera donc un véritable tour de force logistique. Après la course, la structure temporaire sera transportée en Arabie Saoudite pour la course de Formule E suivante.

    La Neue Zürcher Zeitung a qualifié la première course de Formule E à Zurich de «vitrine de l’électromobilité». Les spectatrices et spectateurs dans les tribunes n’ont donc pas à craindre le bruit, les bolides fonctionnant à l’électricité. Bien avant la course s’est tenu un autre type de compétition: qui aura le droit de construire l’espace d’accueil de trois étages pouvant accueillir 1800 personnes? Des entreprises spécialisées dans la construction métallique, d’échafaudages, de tentes et de structures en bois s’affrontent. Les «disciplines» dans lesquelles les candidats sont évalués sont, entre autres, les coûts, la rapidité de montage et de démontage ainsi que la possibilité de réutilisation. Et c’est Blumer Lehmann qui remporte le concours. L’entreprise de Gossau va donc construire à Zurich en 2018 dans des conditions extrêmes. Le bâtiment d’accueil sera construit sur le Mythenquai, une artère très fréquentée du quartier de Zurich-Enge. La construction de ce bâtiment au milieu de la circulation constituera donc un véritable tour de force logistique. Après la course, la structure temporaire sera transportée en Arabie Saoudite pour la course de Formule E suivante.
  • 2019 – De nouvelles dimensions dans la construction en bois

    Grâce à une planification paramétrique et à une production, une logistique et un montage de haute précision, l’un des bâtiments les plus spectaculaires de Suisse voit le jour: le siège social de Swatch à Bienne, une construction en bois aux formes libres.


    Ce bâtiment, conçu par l’architecte Shigeru Ban, marque également la fin d’une grande carrière dans la construction en bois. En 2020, Richard Jussel, directeur général de la division construction en bois depuis de nombreuses années, passe le flambeau à des successeurs plus jeunes – au nombre de six. Martin Looser prend en charge les divisions Formes libres et International, Markus Rutz la Construction en bois et modulaire en Suisse, Lukas Osterwalder la Construction en bois et modulaire en Allemagne, en Autriche et au Luxembourg. Cette répartition en trois divisions reflète les exigences et les attentes de Blumer Lehmann vis-à-vis de la construction en bois.

    Citation
    «J’ai beaucoup de respect pour l’équipe de Blumer Lehmann. Elle maîtrise l’artisanat traditionnel tout en travaillant avec les techniques de modélisation 3D et les installations CNC les plus récentes.» Shigeru Ban
  • 2019 – La beauté insoupçonnée des silos

    Blumer Lehmann est capable de concevoir des silos, des constructions modulaires, des installations complètes et des systèmes d’automatisation. En additionnant toutes ces compétences, on obtient une installation de silo modulaire entièrement automatisée.


    En 2019, sur mandat de l’Office fédéral des routes (OFROU), Blumer Lehmann construit à Coire la plus grande installation de ce type à ce jour, avec un volume de stockage de sel de 2300 m3, une production de saumure, un local d’exploitation avec cuisine et WC et un convoyeur de renvoi souterrain.

    La façade en bois de mélèze suisse protège les quatre silos modulaires et leur donne aussi un aspect très élégant. Les silos modulaires de Fribourg (FR), d’Olivone (TI) et du Sépey (VD) sont autant d’exemples supplémentaires de l’esthétique des silos.
  • 2020 – En route pour l’étranger

    Et si Blumer Lehmann se considérait comme une entreprise internationale, avec des racines et un siège social en Suisse et des succursales à l’étranger?


    En 2019, Blumer Lehmann établit un premier site de vente à l’étranger, au Luxembourg. En 2021, une succursale de vente et de développement de projets ouvre ses portes à Grafschaft, près de Bonn, et une halle de montage louée est mise en service au centre de l’Allemagne, à Grossenlüder, dans le Land de Hesse. C’est là que se feront désormais les montages finaux des constructions modulaires et temporaires destinées aux marchés allemand et scandinave.

    Les projets ne se font pas attendre. En 2022, une extension d’école sera inaugurée à Schondorf, dans le Land de Bade-Wurtemberg, et un nouveau bâtiment scolaire en modules de bois sera construit à Dresde. Les affaires sont florissantes et Blumer Lehmann décide de construire sa propre grande halle de montage à Steinau an der Strasse, non loin de Grossenlüder. En reprenant la société autrichienne oa.sys GmbH, basée à Alberschwende dans le Vorarlberg, et ses capacités de production, Blumer Lehmann renforce sa présence dans la région DACH. 
  • 2020 – UM!BAU: le théâtre se recycle

    Le théâtre de Saint-Gall doit être rénové et agrandi. Pour que la troupe et les amatrices et amateurs de théâtre de Saint-Gall ne soient pas privés de salle pendant les travaux qui débuteront à l’automne 2020, Blumer Lehmann construit le bâtiment provisoire UM!BAU avec tout ce qu’il faut pour un théâtre:


    Une caisse et des vestiaires, un foyer avec un bar ainsi qu’une salle avec une scène, une fosse d’orchestre et des gradins. Ce théâtre provisoire sera utilisé pendant trois saisons. Puis, en novembre 2023, commenceront les travaux de démontage. En janvier 2024, les premiers éléments en épicéa et en sapin entreprendront un voyage de 300 kilomètres jusqu’à Ingolstadt, en Bavière, où le théâtre municipal doit également être rénové.
  • 2022 – Unique en son genre: l’entrepôt à hauts rayonnages entièrement automatisé pour le bois de sciage

    En 2022, l’entrepôt à hauts rayonnages entièrement automatisé pour le bois de sciage, d’une hauteur de 27 mètres, est mis en service à l’Erlenhof.


    Cette halle, qui compte environ 900 emplacements de stockage, offre des conditions idéales pour le stockage du bois grâce à la régulation de la température et de l’humidité. L’approvisionnement et le prélèvement du stock sont entièrement automatisés grâce à un transstockeur programmable. Il s’agit d’une première dans l’industrie suisse du bois.
  • 2023 – Une marque pour toutes nos entreprises: Blumer Lehmann

    «Nous sommes Blumer Lehmann» – un slogan qui réunit toutes les entreprises et tous les sites du groupe Lehmann sous la marque commune Blumer Lehmann.


    Cette nouvelle identité de marque unifiée simplifie la structure de l’entreprise et la communication interne et externe, et met en avant les multiples compétences réunies sous un même toit tout au long du cycle du bois.
  • 2024 – La croissance par nécessité

    À partir de 2018, Blumer Lehmann accélère ses investissements dans le domaine de l’industrie du bois – en commençant par le déplacement du Loobach et la construction d’une nouvelle route d’accès.


    Après la mise en service de l’entrepôt à hauts rayonnages pour le bois de sciage en 2022, une installation d’ensachage entièrement automatique pour les granulés et la litière pour petits animaux suivra en 2023. La scierie tourne à plein régime et enregistre en 2022/2023 une quantité record de bois rond découpé d’environ 174 000 m³ – soit un tiers de plus qu’en 2019.

    Parallèlement à cette évolution, le taux d’occupation de l’atelier de rabotage augmente, et il fonctionne à nouveau en deux équipes. De plus, l’atelier de tri et d’aboutage, inauguré en 2020, permet de trier le bois de sciage en fonction de sa qualité et de ses dimensions. Trois halles nouvellement construites permettent d’augmenter les capacités de la construction bois pour l’assemblage ainsi que pour la production modulaire et d’éléments, et d’optimiser les processus. Les domaines jusqu’alors externalisés pourront revenir à l’Erlenhof, et un nouvel atelier de collage viendra agrandir la chaîne de création de valeur à partir de 2025. Le site suisse se développe également du point de vue du personnel: avec la reprise de la division Construction en bois du groupe Hächler en avril 2025, 20 spécialistes expérimentés de la construction en bois viendront renforcer l’équipe de Blumer Lehmann sur leur lieu de travail actuel à Neuenhof, près de Wettingen.

    Citation
    «Ensuite, le bois rond est livré ici, le bois de sciage qui en est produit est transformé en panneaux et en tiges dans l’atelier de collage, puis directement intégré dans nos modules.» Urban Jung, responsable Industrie du bois
  • 2025 – Le nouveau siège social

    Il y a 150 ans, la présence du Loobach a incité Leonhard Lehmann I à construire sa scierie ici, sur le site de l’Erlenhof, posant ainsi la première pierre de l’histoire de Blumer Lehmann. Mais la croissance de ces dernières années a poussé le site à ses limites.


    Il a fallu louer des entrepôts et des bureaux supplémentaires partout dans la région. Katharina Lehmann ayant mis en place une stratégie de chaîne de création de valeur intégrée, avec des solutions bois complètes provenant de l’Erlenhof, le site de l’entreprise est devenu trop petit. Et le Loobach, au nord, empêchait l’extension de la zone d’utilisation industrielle. Ce n’est qu’au prix d’efforts considérables sur le plan administratif et architectural qu’il a été possible de déplacer le ruisseau vers le nord et d’assurer ainsi l’avenir du site. Le nouveau siège social met un point final à tous ces investissements et réunit ce qui doit l’être. Et ce siège social offre au personnel, aux partenaires et aux visiteurs un nouvel espace de travail et un lieu propice aux idées nouvelles.

We Esprit d’équipe

Nos collaboratrices et collaborateurs parlent de cohésion au sein de l’équipe, de confiance et de passion commune. Et comment tout cela permet de concrétiser chaque jour de nouvelles visions.

  • Erich Eisenlohr

    Responsable du service et de l’entretien
    Construction de silos et d’installations

  • Bruno Brülisauer

    Conducteur d'installation d'aboutage
    dans l'industrie du bois

  • Alessia Mesmer

    Charpentière en formation

  • Beat Krucker

    Responsable des installations de valorisation des résidus de bois

  • Marita Düwel

    Chef de projet GU

  • Markus Saxer

    Machiniste de scierie

  • Dario Venuti

    Responsable du personnel

  • Florian Rufener

    Chef de chantier montage

  • Ruedi Rhyner

    Chef d'équipe et chef de projet en construction bois

  • Christoph Noser

    Responsable du marketing digital